PEPE
A Franco Pepe
già nel primo terzo del suo corso a ben vedere
dormendo col nonno sul giaciglio di sponze
nell’umidore crocchianti a ogni girata
pareva parlasse nel sonno
vomito rutti accessi di fol’amor invece contava
le mele raccolte dalle figlie di quarto
letto le mutava in talenti non sapeva
nemmeno il suo nome
quattro mogli e nessuna regina
l’ultima morta cadendo per via
d’un filologo sbronzo in una taverna sfondata
mezzo quintale in testa un feto di pochi giorni
sarebbe stata mia madre il cavallo Barone
correva al primo fischio il figlio
era più vecchio di lui lo chiamava tatillo
toccandosi il petto col mento
al suo passare salutava in istilo
umilissimo e rimesso rabdomando
con l’asta di ciliegio tralatizia
puoi camminare te puoi camminare senza?
quel modo finisecolare quasi villano
un pane rinfarciato due birre roventi
fissi sul tavolo venerdì mercato c’era quasi sempre
sole le ragazze cogli orologi dei fratelli
i nipoti guidavano i camion
secondo 4 sa di boschereccio funghi troppo maturi
9 dice che al centro dell’aia c’è una botola
coperta da un pezzo di bótte schiacciato sotto cui
si spalanca tutto un mondo prova ne sia
che il leppo i muri sbrecciati
la zia belga tornava solo per tuffarsi
da un tronco a Calore e portarne l’odore
agli amici minatori poi sbatteva le camicie
sui sassi le appastava dimenando
i fianchi per il marito simbionte appostato
sulla centrale i baffini grifagni Charleroi
vibravano a ogni boccata
sassofono sul mignolo schiere di bimbi
imparaci la musica
trote da buche sporgevano i capini a tempo di
fumava senza filtro tossendo pudico poi
ripartiva spargendo sorrisi
la macchia d’umido sul soffitto fu il primo
quadro che vide com’è destino d’ogni
precursore proprio così ve ne ritrovo
tutti gli elementi dal primo all’ultimo
sembra incredibile ma un etimo
non si cerca si trova
dal cerchio al centro da questo a quello
conferendogli una sua propria tonalità
svolte al difuori d’analisi di stile
libero completamente scevro da interferenze
perturbatrici con foga d’enigmista
sbrogliando il bandolo dell’arruffata matassa
tutto un viluppo d’immagini ciascuna con un suo
aroma quelle dei sogni non sono più accese
s’organizzano in gruppi spesso in conflitto fra loro
e pensare che non possono fare a meno
l’uno dell’altro del resto si capisce
i deboli cercano i deboli
forti non ve ne sono tuttavia le corazze
parrebbero d’ottima lega
ma non bisogna credere che l’ermeneutica
sia deformazione è un controsenso
posto che l’opera non è forma è tensione
si dice l’interpretazione è tanto più autentica
quanto più evita consegnarsi alla distorsione
chiede perché l’opera deva diventare parte
del nostro presente
non saprei ma sia chiaro fin d’ora
che lo sconfinato amore per la lingua
rivendico il diritto d’affermare
in piena scienza e coscienza
è il primo movimento d’un percorso
florebat olim
a raggiera in mille direzioni
che ne sarà del ciliegio?
PEPE
à Franco Pepe
déjà dans le premier tiers de son parcours avec le recul
en dorment avec son grand-père au dessus de un couche de maïs
dans le craquement humide a chaque tour
il semblait parler dans son sommeil
vomi cassé l’es accès de fol’amor compté a la place
les pommes cueillies par les filles de quatrième
lit il les a transformez en pièce de monnaie
il ne connaissait
même pas son nom
quatre femmes e aucune reine
la dernière est morte par faute
d’un philologue ivre dans une taverne brisée
un demi-quintal dans la tête en fœtus de quelques jours
ma mère aurait été le cheval Barone
à couru au premier coup de sifflet le fils
il était plus âgé que lui e l’appelait tatillo
se touchant la poitrine avec le menton
en passant il salute in istilo umilissimo e rimesso devin
avec la héritier du cerisier
pouvez-vous pouvez-vous marcher sans?
cette manière presque impolis de fin de siècles
un pain farcit deux bières chaudes
ancré a la table du vendredi marché il y avait presque toujours
le soleil les filles avec des montres des frères
les petites enfants conduisent les camions
selon 4 il a un goût des champignons trop mûres
9 dit qu’au centre de la cour il y a une trappe
recouvert d’un moreau de baril écrasé sous laquelle
tout un monde s’ouvre pour le prouver
la puanteur des mures brisés
la tante belge n’est revenue que pour plonger
d’un coffre dans Calore e apporter son odeur
aux amis miniers puis frappé ses chemises
sur les pierres qu’il tourmentait se tortillant
pour le mari symbiote qui se cache
sur la centrale electrique petites moustaches Charleroi
ils vibraient à chaque bouffée
saxophone sur le petite doigt des hordes d’enfants
apprendre nous la musique
les truites des trous passaient la téte à temps de
il fumait sans filtre toussant modestement alors
il repartirait répondant des sourires
la tache humide au plafond fut la première
peinture qui a vu comment est le destin de chacun
précurseur juste pour que je trouve là-bas
tous les éléments du premier au dernier
cela semble incroyable mais une étiologie
on cherche pas on trouve
du cercle au centre de ceci à cela
lui donnant ca propre teinte
réalisé en dehors de l’analyse de style
complètement libre sans interférence
perturbateurs avec l’enthousiasme des énigmes
démêler la clé de l’écheveau emmêlé
tout un enchevêtrement d’images chacun avec son propre
arôme ceux des rêves ne sont plus allumé
ils organisent en groupes souvent en conflit entre eux
e de penser qu’ils ne peuvent pas se passer
l’un de l’autre bien sûr
le faible cherche le faible
il n’y en a pas de forte cependant les cuirasses
semblent être d’un excellent alliage
mais il ne faut pas croire que l’herméneutiques
soit déformation ceci est contradiction
étant donné que l’œuvre n’est pas forme c’est tension
on dit que l’interprétation est d’autant plus authentique
qu’elle évite de se livrer à la distorsion
il demande pourquoi l’œuvre doit faire partie
de notre présent
je ne sais pas mais il est clair maintenant
l’amour sans bornes pour la langue
je revendique le droit d’affirmer
en toute connaissance et conscience
c’est le premier mouvement d’un chemin
florebat olim
rayonnant dans mille directions
que deviendra le cerisier?
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